des vies

bouleversées

À la suite à la prise du pouvoir par Daech,

la vie des familles irakiennes de la plaine de Ninive est totalement bouleversée. La fuite est ainsi la seule solution pour des milliers de personnes qui vont quitter Mossoul, Bartella, Qaraqosh…

Les familles arrivent

au Kurdistan, elles sont en exil, hors de chez elles, sur un territoire à la fois géographiquement très proche et en même temps très différent. Elles sont dans un dépouillement total, elle se retrouvent à la rue.

Dans les semaines qui suivent leur arrivée,

des camps précaires sont construits, grâce à l’aide internationale. Alors qu’elles n’ont plus de maisons, leur souci premier n’est pas de se loger. Elles souhaitent avant tout permettre à leurs enfants de continuer leur scolarité. Les écoles ont donc très vite été au cœur de leurs préoccupations.

Les réfugiés font preuve de responsabilité individuelle au service de la communauté. Les femmes se réunissent pour cuisiner ensemble, les plus grands s’occupent des plus petits, les hommes œuvrent ensemble pour aménager le camp… Les personnes sont responsables, courageuses, lumineuses. Chacun semble faire de son mieux pour rendre le quotidien plus supportable pour tous. Ils se comportent avec beaucoup de dignité.

Diacre élu du village de Bartella, Abraham Lallo partage avec ses mots les conditions dans lesquelles les familles chrétiennes vivent en Irak.

Responsable du camp d’Ashti à Erbil pendant l’exil, le Père Emmanuel témoigne des difficultés financières et psychologiques dans les camps de réfugiés et de l’importance de l’accompagnement spirituel pour soutenir les familles.